Ici, ce qui impressionne de prime abord, ce sont les contenances des produits : énormes ! Un fois passé l'étonnement (et la sensation de surconsommation) tu te dis que pour une famille comme nous ça réduit les déchets d'acheter le jus d'orange par 3 litres et la farine par 2,5 kilos ("Maman on se croirait chez Metro"). Maintenant le célibataire doit être plus enclin au gâchis à mon avis.
Ensuite, il y a la grande "mode" du "sans" : sans gluten, sans additifs, sans blé, sans oeuf, sans antibiotique, sans hormone, sans lait, sans arachide (ici pas simple d'en trouver dans les sucreries alors quand c'est le cas ils le revendiquent !), sans arôme ni colorant articifiel ou bien encore sans agent de conservation. Je ne sais pas le contrôle fait sur ces infos packaging mais parfois tu te demandes : really ?!
Le bio existe si tu le cherches. Un peu dans les supermarchés et dans des chaines d'épiceries spécialisées comme Rachelle Bery (!). Moins sur les marchés, je trouve. Je ne sais pas quelles sont les normes biologiques ici, mais apparemment les fermes bio sont en pleine expansion, on achète de temps en temps les fruits, oeufs et sucre dans l'épicerie bio du quartier.
Tout naturellement, en quelques semaines, nous avons recommencé à cuisiner "comme à la maison" la plupart du temps, après les premières découvertes. Mais on a quand même saupoudrées nos habitudes de quelques touches québécoises et nord-américaines comme : l'usage immodéré du sirop d'érable (Fantine adore en mettre sur ses saucisses), les pancakes tous les 3 jours, les bagels tous les 2 jours, quelques poutines et les mac and cheese...
Petite revue photo du bon, du rigolo et du moins bon :
Voilà en vrac et dans le désordre quelques perles d'ici, de la nourriture du quotidien.
Mais j'ai hâte de goûter encore plein de spécialités de la cuisine québécoise, la vraie.